محاضرة للدكتور الصايغ في باريس حول "حيثيات وأبعاد الانتخابات النيابية
في لبنان":
30/01/2009
بدعوة موجهة من قسم فرنسا
الكتائبي، ألقى نائب رئيس حزب الكتائب اللبنانية، د. سليم الصايغ محاضرة تحت عنوان
"الانتخابات اللبنانية، حيثيات وأبعاد" وذلك يوم الجمعة في 30 كانون
الثاني 2009 في باريس.
وكان اللقاء حاشدا بحضور شخصيات لبنانية وفرنسية عديدة ومشاركة كثيفة
للشباب والطلاب.
وقد ألقى مسؤول قسم فرنسا د. ساشا أبو خليل كلمة الإفتتاح التي قدم فيها
الدكتور الصايغ و رحب بجميع المشاركين .
وبأسلوب السهل الممتنع سلط نائب رئيس حزب الكتائب الضوء على المصادر
الرئيسية لقلق الشعب اللبناني، مطلقا الحملة الانتخابية للحزب من باريس.
وبين "ورود الأمل واشواك الواقع" تمكن خطاب د. الصايغ من تفنيد مخاطر فوز حزب الله وحلفائه في
الانتخابات النيابية القادمة وما يمكن أن يؤدي اليه ذلك من خلط أوراق وتغيرات
جذرية في لبنان.
وقد عرض أبرز مكامن هذه التغيرات المحتملة في حال فوز قوى 8 آذار في الانتخابات وأولها خطر عدم تطبيق القرار 1701 الذي يصبح بحكم الملغى إذ لا تعود قوات
اليونيفيل قادرة على تأمين "حصانة
جنوب-لبنان " كما هي الحال اليوم.
ولدى سؤاله عن كيفية ترجمة ذلك في الواقع شرح د. الصايغ أن وصول حزب الله
الى السلطة يمكنه أن يؤدي الى انسحاب الجيش من الجنوب، مما يفسح كل المجال
لمطلق حرية حركة المقاومة. وأكثر من ذلك، هكذا تغيير في الأكثرية النيابية يمكنه
أن يتسبب بتنافذ بين الجيش والمقاومة، علما أن الماضي القريب أثبت أن حزب الله عرف
وتمكن من تحييد الجيش اللبناني في الوقت المطلوب.
نهاية اتفاق الدوحة
على خط مواز، اعتبر د. الصايغ أن فوز حزب الله في الانتخابات هو بمثابة
انهاء مفاعيل اتفاق الدوحة لأن نظام الثلث المعطل الذي من شأنه أن ينتقل الى أي أقلية
سيشكل خطرأ أيضا، لأن ترجمته في الواقع لا تعكس سوى منطق توازن قوة في الشارع،
متسائلا "إذا كانت الأكثرية الحالية
في الحكم لا تتمكن من تسيير أمور البلاد، فكيف سيمكنها ذلك عندما تصبح
أقلية؟".
كذلك أظهر د. الصايغ أن تسلسل الأحداث من شأنه أن يؤدي أيضا الى عزل رئيس
الجمهورية فيخسر بالتالي دور الحكم الذي يلعبه حاليا. فيقتصر دوره بالكاد على حكم
القصر الجمهوري...
منتقدا هيمنة حزب الله داخل تحالفه، قال
د. الصايغ "رأينا كيف يمارسون التعددية، التي هي بكل بداهة غير موجودة".
البعض يحاول جعل هذا الحزب معتدلا من خلال التحالف معه، ولكن هذه التجربة أثبت
فشلها منذ 3 سنوات".
كذلك اعتبر د. الصايغ أن خطر فوز حزب الله يتترجم أيضا على صعيد المحكمة الدولية لأن ما من شاهد سيجرؤ
عندها على المثول أمام المحكمة لدى مباشرة عملها. فحملة الأوركسترا التي يقودها
حزب اللله وحلفاؤه اليوم لفك أسر الظباط الأربعة ليست عن عبث.
لكل هذه الأسباب رأى د. الصايغ أنه من الضروري تحقيق الفوز على حزب الله في
الانتخابات المقبلة لجلبه الى طاولة الحوار والعمل على تحصين هذا البلد واعتماده
الحياد الايجابي. ولدى سؤاله عما إذا لم يكن حزب الله مشاركا بالأساس في طاولة
الحوار، أجاب د. الصايغ ناقضا "وهم الحوار" الحاصل اليوم في لبنان: "فحزب
الله لديه السلاح ولا يرى سببا للتصرف غير ذلك، إلا في حال فوز واضح وحاسم في
الانتخابات من الطرف الآخر".
وختم د. الصايغ محاضرته مشددا على أهمية الولوج في ثقافة الحوار، وأن يصبح
لبنان حقيقة مساحة لحوار الثقافات. وقال: "نحن نطلب بدولة مدنية في لبنان، "مدنية"
نبتكرها ولا ننسخها عن أحد".
وكان نقاش مطوًل بين د. الصايغ والشباب المشاركين في المحاضرة، حثهم خلاله على
إعادة إحياء وتملك ثورة الأرز والانخراط في النقاش الديمقراطي.
من ثم كانت كلمة للنائب أحمد فتفت الذي كان مشاركا في اللقاء والذي ذكًر أن
البعض في أسوأ الأنظمة السياسية في تاريخ البشرية، وصل الى الحكم من خلال صناديق
الإقتراع...
وتلا المحاضرة عشاء لجميع
المشاركين.
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Conférence de Dr. el-Sayegh à Paris : «
Élections libanaises, enjeux et perspectives ».
Une conférence
organisée par les Kataeb-France, et animée par le Docteur Sélim el Sayegh, sur
le thème des « Élections libanaises, enjeux et perspectives ».s'est tenue le
vendredi 30 janvier, à la mairie du 16° arrondissement de Paris.
La conférence a
eu lieu devant une salle comble, avec un parterre de personnalités libanaises
et françaises et un auditoire jeune dans sa majorité.
Le Docteur Sacha
Aboukhalil, responsable des Kataeb-France, a ouvert la conférence par un mot de
bienvenue à tous les participants, et a dressé un portrait politique et
académique du Docteur el Sayegh.
C'est en mettant
en relief les grandes « inquiétudes qui animent en ce moment le peuple libanais
», dans le cadre très chic mais toujours très sobre de la mairie du 16e
arrondissement, que le vice-président du parti Kataëb, Sélim Sayegh, a donné le
coup d'envoi parisien de la campagne électorale du parti.
Oscillant entre «
les roses de l'espoir et les épines de la réalité », les propos de Sélim Sayegh
ont d'emblée tenu à attirer l'attention de son auditoire sur « les dangers que
représenterait la victoire électorale du Hezbollah et de ses alliés » en juin
prochain, car la donne au Liban « sera complètement modifiée ».
« J'ai répertorié
11 domaines qui viendront à être modifiés dans le cas où le camp du 8 Mars
viendrait à remporter les élections », a indiqué M. Sayegh, soulignant d'abord
le risque quant à l'application de la résolution 1701. Celle-ci « deviendrait
caduque » car l'armée et les Casques bleus de la Finul ne seraient plus en
mesure de « sanctuariser le Sud » comme c'est le cas actuellement. Interrogé
sur la manière dont cette évolution pourrait se concrétiser sur le terrain, M.
Sayegh a affirmé qu'une fois que le Hezbollah sera au pouvoir, l'armée pourrait
très probablement être amenée à se retirer du Sud, ce qui laisserait libre
cours aux activités de la Résistance. De plus, ce changement dans la
composition de la majorité pourrait provoquer une osmose entre l'armée et le
Hezbollah, d'autant plus que « l'histoire proche a démontré que le Hezbollah a
su et pu neutraliser l'armée au moment voulu ».
La fin des accords
de Doha
« La victoire du
Hezbollah signifierait également la fin des accords de Doha » puisque le
système du tiers de blocage, « d'ores et déjà utilisé à outrance », viendra à
être appliqué, « transposé à toute minorité au Liban, d'où le danger car le
tiers de blocage ne correspond en réalité qu'à une logique de rapport de forces
dans la rue », a fait valoir le cadre Kataëb, avant de se demander « si
aujourd'hui la majorité ne parvient pas à faire fonctionner le pays, qu'en
sera-t-il lorsque celle-ci sera devenue minoritaire ? ». Il a ensuite relevé
que le cours des choses mènera également à l'isolement du président de la
République qui perdrait par là le rôle d'arbitre qui est actuellement le sien.
« Il sera réduit à régner sur le palais présidentiel, et encore… »
S'en prenant
d'autre part à l'hégémonie du Hezbollah au sein de sa propre alliance, M.
Sayegh a affirmé : « Nous avons vu comment ils exercent le pluralisme, lequel
est de toute évidence inexistant. » « Certains tentent de modérer ce parti en
s'alliant à lui, or depuis trois ans déjà, cela n'a pas fonctionné. »
Le danger de la
victoire du Hezbollah s'exprimerait également sur le plan du tribunal
international car « plus aucun témoin n'osera comparaître devant le tribunal »
lorsque celui-ci se mettra en marche. « La campagne actuellement orchestrée par
le Hezbollah et ses alliés pour la libération des quatre officiers ne relève
pas du hasard », a aussi insisté Sélim Sayegh.
« Pour toutes ces
raisons, il faudrait vaincre le Hezbollah et amener ce parti à la table du
dialogue afin d'œuvrer à la sanctuarisation de ce pays, à sa neutralité
positive. » Interrogé par L'Orient-Le Jour sur le point de savoir si, et de
toute évidence, le Hezbollah n'était pas déjà présent autour de la table du
dialogue, M. Sayegh a répondu en dénonçant le « simulacre de dialogue » qui a
actuellement lieu au Liban. « Le Hezbollah a les armes et ne voit pas pourquoi
il agirait autrement, sauf dans le cas d'une victoire claire et franche de
l'autre camp », a-t-il insisté.
« Il faut que nous
entrions à jamais dans la culture du dialogue, que le Liban devienne
véritablement le creuset du dialogue des cultures. Nous voulons au Liban un
État laïc, une laïcité à inventer et qu'il ne faudra pas copier. » C'est par
ces grandes idées d'apparence toutes simples que le vice-président du parti
Kataëb Sélim Sayegh a conclu la conférence .
prit ensuite la
parole son Excellence Monsieur Ahmad Fatfat, qui nous a fait l'amitié et
l'honneur d'assister à ce rassemblement. Monsieur Fatfat a rappelé que quelques
uns des pires régimes de l'histoire de l'humanité sont parvenus au pouvoir à
travers les urnes.
Au cours de la
séances de questions réponses, Monsieur El Sayegh à exhorté la jeunesse
libanaise, au Liban et dans la diaspora a se réapproprier la révolution des
cèdres et à s'engager complètement dans le débat démocratique.
La conférence fut
prolongée par un dîner convivial, unissant les membres et les amis des Kataeb.
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